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Fichier FAED empreintes Forenseek police scientifique

The Automated Fingerprint Identification System (FAED) shares its data.

Created in 1987, the Automated Fingerprint Identification System (FAED, France) stores various types of data collected during judicial investigations. Its use, strictly regulated by law, was recently modified by a decree issued on April 23, 2024.


As of January 2024, the FAED contained the fingerprints and palm prints of more than 6.7 million individuals, as well as nearly 300,000 unidentified latent prints (CNIL data). Each year, over one million new records are added. This vast amount of information makes the database a valuable tool in criminal investigations, as its consultation allows investigators to establish links between cases or to identify missing persons.

More interconnections for greater efficiency.

The FAED is far from being the only existing database. France operates several others, including the TAJ (Traitement des Antécédents Judiciaires – Criminal Records Processing System), the CJN (Casier Judiciaire National – National Criminal Record), the DPN (Dossier Pénal Numérique – Digital Criminal File), and the FPR (Fichier des Personnes Recherchées – Wanted Persons File), each of which contains millions of data entries. Added to these are the police and gendarmerie procedural software systems, LRPPN and LRPGN, which enable the automated processing of personal data.

The decree, which came into force on April 24, 2024, aims to establish interoperability among these different databases, with the clear objective of facilitating cross-references and improving overall efficiency.

Enhanced European cooperation.

The project does not solely focus on the national level; it also aims to link these national databases with European systems, allowing access to their data repositories. This will notably be the case for the Second Generation Schengen Information System (SIS II), which includes a central unit based in Strasbourg, connected to national databases in each Schengen member state. This system centralizes information on individuals or objects reported by administrative and judicial authorities across the participating countries. Another beneficiary will be the Entry/Exit System (EES), which automatically records and monitors data relating to nationals of non-EU countries traveling within the Schengen area.

In both cases, this data sharing aims to facilitate information exchange, strengthen controls, and consequently enhance security within the European area, now free of internal borders.

Des données suffisamment sécurisées ?

The decree also modifies the retention period for data stored in the FAED. It is now set at twenty-five years for crimes and certain offenses, and may extend up to forty years for specific criminal procedures.

Given the vast volume of data processed and the new interconnections among databases, concerns naturally arise regarding the protection of personal information. Following a warning issued by the CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés – French Data Protection Authority), which had expressed concerns to the Ministry of the Interior, measures have been implemented to safeguard data confidentiality and to ensure the automated updating and deletion of records once their retention period expires. Whether these measures will prove sufficient remains to be seen…

Source :
Décret n° 2024-374 du 23 avril 2024 modifiant le code de procédure pénale et relatif au fichier automatisé des empreintes digitales – Légifrance (legifrance.gouv.fr)
Chapitre Ier : Système d’information Schengen de deuxième génération (SIS II) (Articles R231-1 à R231-16) – Légifrance (legifrance.gouv.fr)
L’entrée dans l’espace Schengen : la future mise en place des systèmes EES et ETIAS – Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (diplomatie.gouv.fr)
FAED : la CNIL clôt l’injonction prononcée à l’encontre du ministère de l’Intérieur 01 février 2024 – Global Security Mag Online

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Des experts de la police scientifique s'inspirent de méduses pour une nouvelle technique de révélation d'empreintes digitales. Forenseek

Révélation d’empreintes en 10sec chrono grâce aux méduses !

Finies les poudres dactyloscopiques ou les réactifs chimiques pour relever les empreintes digitales ? C’est en tout cas ce qu’espèrent des scientifiques en proposant cette alternative qui pourrait révolutionner les méthodes de police scientifique.

Utilisé depuis le XIXème siècle sur les scènes de crime, le relevé d’empreintes papillaires a déjà connu quelques évolutions techniques depuis sa mise en place. A côté des poudres dactyloscopiques classiques, les agents de la police scientifique disposent aujourd’hui de réactifs chimiques, notamment la ninhydrine, l’indanedione, le DFO ou encore le Lumicyano, une technique luminescente mise au point en 2013 par des experts français, qui utilise du cyanoacrylate fluorescent par fumigation.

Ces différentes techniques présentent toutefois quelques inconvénients : Certaines formulations contiennent des composants qui peuvent se révéler toxiques à fortes doses, elles peuvent dégrader l’ADN présent dans les empreintes (sueur, cellules épithéliales) et nécessitent par ailleurs plusieurs minutes pour révéler une trace.   

Inspirantes méduses …

Afin d’améliorer les capacités opérationnelles des équipes présentes sur les scènes de crime, des scientifiques basés en Chine et au Royaume Uni ont mis au point une alternative en s’inspirant … Des méduses ! Ces organismes marins que l’on connaît plus pour leurs piqures urticantes que pour leurs aspects positifs, produisent en effet la GFP (Green Fluorescent Protéin) une protéine fluorescente soluble dans l’eau et compatible avec les systèmes biologiques. Elle a donné naissance à deux colorants, le LFP jaune et le LFP rouge, dont la particularité est d’interagir avec les acides gras et les acides aminés présents dans le sébum et la sueur qui imprègnent les empreintes digitales et dont la formulation est compatible avec les analyses ADN ultérieures.

Un spray actif en 10 sec

Le nébulisateur ultrasonique imaginé par les scientifiques offre l’avantage de vaporiser une brume très fine qui se dépose sans altérer les empreintes. Une fois au contact de la surface à traiter, les molécules des colorants se lient aux sécrétions sébacées et eccrines des empreintes. Il suffit ensuite d’exposer la zone à la lumière U.V pour qu’apparaisse une empreinte claire et contrastée en seulement dix secondes, prête à être photographiée.

Ce gain de temps se double d’une capacité à révéler des traces papillaires anciennes déposées plusieurs jours auparavant et d’une véritable efficacité sur des surfaces réputées difficiles comme la céramique, le plastique, le papier aluminium ou plus rugueuses comme la brique. Des performances qui ont encore besoin d’être optimisées avant que cette nouvelle technique ne soit intégrée dans l’arsenal forensique mais qui ouvre de nouvelles perspectives pour la police technique et scientifique.

Sources :
Une nouvelle technique inspirée des méduses pour relever les empreintes digitales (fredzone.org)
De nouveaux colorants en spray peuvent révéler instantanément les empreintes digitales sur les scènes de crime – Oxtero